Vous la prenez ? đ
Lâune me rappelle lâadolescence de mes filles : en tendant lâoreille, je les entends se parler Ă lâĂ©tage, dâune chambre Ă lâautre ; une porte ne va pas tarder Ă claquer si nous (les parents) ne validons pas une demande extravagante (comme partir faire le tour de lâEspagne en vĂ©lo sans assistance (adulte) bien sĂ»r …).
Lâautre me rappelle lâannĂ©e 1987, il semblerait quâil sâagisse de mon adolescence !
Bien sĂ»r, je nâaimais pas -ouvertement – les chansons de variĂ©tĂ©s françaises⊠Mon frĂšre mâavait amenĂ© (premiĂšre et derniĂšre fois quâil se « traĂźnait » sa pâtite soeur) au concert de Cabrel Ă la patinoire de Bordeaux ! C’Ă©tait du sĂ©rieux : un chanteur Ă texte.
JâĂ©coutais Dire Straits, Simon and Garfunkel, Bowie, Supertramp, Scorpions et je pensais que cela allait mieux avec mon style !
Nous Ă©coutions, plutĂŽt dansions sur le slow âHotel Californiaâ. LĂ , il ne fallait pas se rater et choisir le bĂŽ mec qui sentait bon le sable chaud ! Sinon, les plus de 6 mn pouvaient sembler interminablesâŠ
Pour quelles raisons : les chansons de nos 18 ans sont-elles gravĂ©es dans nos souvenirs Ă jamais ? Car nous avions 18 ans justement ! Le monde nous appartenaitâŠ
Certaines chansons ont le pouvoir de nous faire voyager dans le temps, elles nous envoient un âplein seauâ de nostalgie⊠Je les Ă©coute le cĆur serrĂ© de nostalgie et en mĂȘme temps (gros yeux du CSA) plein de gratitude dâavoir vĂ©cu ces moments si pleins dâamour, que mon cerveau soit capable de les raviver et de me les faire ressentir par une simple Ă©coute.
Une fois prochaine, nous parlerons de la disparition des slows⊠Avec mon ami Claude, nous militons pour leur retour ! Car, quoi de mieux pour faire connaissance en fin de pandémie ?
Nous nous demanderons si leur disparition est reprĂ©sentative dâun mouvement sociologique plus profond ? Merci aux thĂ©sards de me faire part de leurs analyses ! đ